Le traitement de l’information

La difficulté d’une réflexion sur la communication tient à des circonstances historiques exceptionnelles. Les guerres mondiales ont par exemple renforcé le sentiment que les médias étaient des instances de contrôle et de manipulation. Mais elle vient surtout du fait que l’objet de communication lui-même semble hors d’atteinte d’une définition scientifique précise.                          ————————————————————————————————————————————–

Introduction

A force que les chercheurs de toute disciplines, que les politiques, les industriels, les informaticiens, les journalistes, le grand public, s’en sont accaparés, il est devenu si large qu’il ne semble plus recouvrir aujourd’hui quelque chose de cohérent : transmettre, exprimer, se divertir, aider à vendre, éclairer, représenter, délibérer.. Des va-et-viens s’éffectuent entre des mondes concurrents, chacun cherchant à imposer sa définition et les intérêts qui l’accompagnent. La communication est vue comme une activité normative, éthique et politique, comme une relation entre pouvoir, culture et choix démocratique.

On ne peut pas cacher le fait que les phénomènes humains ne sont pas réductibles à des mécanismes naturels conçus comme déterministes. La véritable rupture intervient avec Lazarsfeld qui oppose une démarche dite empirique au recherches antérieurs largement guidées par des présupposés sur les effets potentiels des médias et par un rejet élitiste plus ou moins marqué des goûts et des choix des populations.

Il faut relier l’idéologie et l’histoire, l’hégémonie et le conflit, le pouvoir et la culture, pour décrire un univers des médias en équilibres instables, traversé de tensions internes et d’appropriations contradictoires. Au fil du temps des critiques de la critique de la critique (ect..) des médias ont vu le jour prouvant la confiance ou la méfiance que l’on devrait accordé à ces médias à travers divers arguments contribuant toujours à la confusion,le déni ou un avis encore plus tranché pour certain.

Les médias sont souvent qualifiés de quatrième pouvoir, par allusion aux trois pouvoirs constitutionnels, dans le mécanisme de la formation de l’opinion publique et dans la répercussion que la révélation de ces faits peut avoir dans les prises de position des citoyens. Les faits, analyses ou avis qu’ils rapportent sont porteurs de sens, par exemple dans le domaine de la politique, de l’économie ou de la culture. La couverture de ces domaines est définie collectivement par des rédactions, encadrées par les responsables nommés souvent par les propriétaires de ces médias.

 

 

 

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